Air.joueb.com - J'ai raison. Et j'aurais toujours raison.

Je me rappelle, maintenant, du chantage affectif.
Je me rappelle, maintenant, des paroles mal interpretées.
Je me rappelle, maintenant, de la raison à tout ça.

Je me souviens de plus en plus, c'est affreux, c'est bien, je sais pas.. Je comprends beaucoup mieux..

Je m'en fous, j'ai pas envie de guérir. Ni de.. ni de .
Je mange quand meme, malgré. Pis meme si c'est pas assez, ça se voit pas, alors on s'en fout. moi aussi. Pi je me pese pas. Je m'en fous.

J'aimerai disparaitre...
J'ai mangé un repas normal, j'ai le coeur qui batifole trop, j'ai peur qu'il s'évade, il bouge trop...
J'aurais pas du, parce que j'ai trop chaud maintenant. Pis je vais mal dormir.

Je me souviens... c'est magnifique, on dirait. J'ai tout caché pendant tout ce temps, il est beau mon cerveau, il sert des fois.

Je me souviens des remarques, des paroles "en l'air", des commentaires, des interprétations inexactes sur ce que je DISAIS. ( = mauvaise opinion de moi : le but, c'est plaire à celui qui parle)
Du chantage affectif, de la critique de chacun de mes gestes. (d'où surement le fait que j'ai tout fait pour apprendre vite, qu'on ne puisse plus juger mes actes, et me critiquer (en bien ou en mal) a chaque fois)
Une tres grande pression pour manger, parce que j'aimais pas ça, manger. Je faisais tout pour retarder ce moment. (affection remplacée, ou cachée par l'assiette finie, avec un gradn sourire et des felicitations = plaire encore et encore à la personne. = Les gens m'aiment pour ce que je fais, pas pour ce que je suis. Plus tard, les notes baissent, la fierté n'est plus, la joie de vivre non plus, parce que pas de but réel. Vivre pour soi manqué, parce que vie pour les autres toujours à la premiere place)
(vivre pour les autres = pas de caractere précis = tout ce que je dois faire, c'est ecouter pour repere comment faire pour plaire à la personne. = se taire et observer, parce que tout ce que je dis est faux. Ou mal interpété. = écrire. Et cacher. cacher tout. Toutes les preuves, tous les documents qui peuvent témoigner de ce que j'ai dans ma tete. a quoi je pense, et comment je vis)
De là... tcas... depression.. ou le contraire.. peu importe, c'est trop tard. C'est logique dans ma tête. Donc c'est logique.

Je me souviens, et c'est bien.
Je me souviens, parce que mon cerveau se reveille, il se reveille pour me faire tenir quand je mange pas. Il m'embrouille, mais je me souviens de beaucoup plus de choses.

Mon cerveau je l'aime quand il me raconte des choses et des choses. J'aime me souvenir de tout. Comme ça je sais comment réagir. Face à ci ou à ça. A une action. Les aproles, j'en tiens plus trop compte. C'est juste cet espionnage continuel qui m'exaspere. Profondément. Et ces critiques. Oui, la meme situation qu'avant. Quand il ne travaillait pas. Parce que là, il est en vacances. Et il s'ennuie. Il a rien à faire. Alors il fait ce qu'il sait faire de mieux, à part dormir et se goinfrer. Il observe et critique tout. Absolument tout. Aussi bien la couleur de mes doigts de pieds que le fait d'écrire. Et de pas etre trop longtemsp devant l'ordi.

J'ai jeté beaucoup de medocs aujourd'hui. Pas tous, seulement les plus dangereux. J'ai gardé les doliprane tout ça...
J'en ai jeté beaucoup... Il en reste, ici, pres de l'ordi. Un tiroir plein. Pas à moi. Je jete pas. Mais je m'en rapelle.

Je suis une boule de nerf, je suis enervée, j'explose pour un rien, c'est marrant de me voir comme ça, je hurle apres tout le monde, le pire c'est que j'ai souvent raison. C'est marrant.

Maintenant je bois beaucoup. Pour remplacer la bouffe. De toute maniere ça fait pareil, et l'estomac il est ocntent. Il en reclame encore, de l'eau, après.

Miam.

Ma brune elle a des tcas depuis toute petite, elle m'a dit. On a mangé ds un truc indien, j'ai pas fini mon assiette, dans ma tete si. Mon estomac aussi est d'accord. Il a trop mangé. Alors je me suis beaucoup bougée apres.
Mais non, je plonge pas. C'est juste qu'il fait chaud, et que j'aime pas avoir chaud. Et que quand je mange beaucoup, j'ai plus chaud que si je mange moins. Donc je mange moins. C'est pas un blâme. Simplement j'aurais plus de crises, et je reprendrais toutes ces mauvaises habitudes,c'est tout. Non, c'est pas vrai, parce que des qu'il fera moins chaud, je vais manger plus, parce que j'aurais plus froid.

Je trouve peu à peu le milieu. J'en suis convaincue. (je veux qu'ils en bavent de tout ce mal qu'ils m'ont fait. Je veux qu'ils aient mal, qu'ils aient peur, qu'ils me supplient d'arreter. Je veux avoir raison, je veux plus vivre, je veux qu'on me ramasse à la petite cuillère. C'est ça, que je veux.)

J'ai raison par mes actes. Ce sont MES actes, c'est décidé, c'est moi qui a décidé. C'est ma force. C'est mon dégout. C'est aujourd'hui. C'était hier, et ce sera demain.

Je veux vivre de cette force. Je veux qu'ils payent de ma santé. de ma vie, tant qu'à faire.

J'ai des insomnies, maintenant. Avant, je m'en rendais pas trop compte. Mais je veux des somniferes. Je veux des medocs. Je veux controler mon organisme.

Logique, lucide, et pourtant... Cerveau déformé, je suis sure. Je le pense réelement, ce que je marque. Je sais que je vais pas aller loin; peu importe.
J'ai la force qui s'est ramenée. Et c'est moi qui la contrôle. [Hell] m'aide bien.
Et je me dédouble. Mais c'est juste en ce moment.

J'ai raison, de toute manière. Je vais gagner contre eux. Ils m'auront pas. Ils m'auront pas.

On a fait les courses, je coûte pas cher. Je l'ai entendu, cette semaine, que je coûte pas cher. Non, je vaux pas grand chose, c'est vrai, je coûte pas cher.

Ca fait du bien d'écrire.